Bon: Dites les gars, j’ai pas compris
Bon: Les actions, le marché, tout ça
Bon: Ca fonctionne comment
Nitsche: Imagine un gros gros gateau.
Nitsche: Tu le coupes en 100 parts.
Nitsche: Tu me suis?
Bon: Ouais? Je crois?
Nitsche: Continue de penser au gateau. C’est plus agrĂ©able que les actions.
13 rĂ©ponses Ă “đ C’est du gĂąteau”
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Couper le gĂąteau est une action ?
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Alors c’est trĂšs simple.
En fait ça fonctionne pas, mais on fait semblant que si, et on achĂšte et on vend du vide avec du vide, pour que les gens gardent confiance dans le fait que ça fonctionne.C’est basĂ© sur un principe ork bien connu : si on est suffisamment Ă y croire suffisamment, ça va marcher comme par magie !
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Quand je pense Ă la puissance de calcul de tous ces ordinateurs utilisĂ©s pour faire tourner wall street, et de par le monde traiter des questions de micro-propriĂ©tĂ©s privĂ©es pour permettre Ă quelques parasites de vivre sans travailler sur le dos des autres en achetant et en revendant de la dette Ă partir de dettes…
A la place d’un truck aussi absurde, on pourrait calculer comment rĂ©partir les ressources pour que personne n’ait fin et que rien ne soit gĂąchĂ©, faire un bond dans la dĂ©couverte spatiale, la maĂźtrise du nuclĂ©aire propre, etc…
Vive le capitalisme. -
Un bien de consommation : tu vas chez ton boulanger, tu achĂštes une baguette Ă un prix qui tient compte des coĂ»ts de fabrication, d’exploitation et d’ube petite marge pour faire vivre les intermĂ©diaire. En gros tu achĂštes au prix “juste” ce que ton boulanger a dĂ©jĂ partagĂ© entre les gens qui l’ont crĂ©e.
Une action, tu achĂštes Ă un gars qui ne possĂšde pas ce bien, et bien plus cher que le coĂ»t rĂ©el, une portion non-monĂ©tisable – si sans revente – d’un truc dont tu ne seras jamais propriĂ©taire et qui peut diminuer de valeur ou augmenter sans qur tu ne puisses le contrĂŽler. Tu ne peux rien en faire et au moment oĂč tu l’achĂšte, tu ne sauras jamais si cela vaut ce prix, est parfaitement sur-Ă©valuĂ© ou si c’est une bonne affaire. Et la plupart du temps, tu te fais en plus enfler Ă chaque transaction d’une partie de ton argent pour payer des gens qui n’ont rien crĂ©e et ne possĂšdent rien Ă te fournir… -
C’est pas compliquĂ© : tu achetes les ingredients pour faire un gateau, tu fais cuire ton gateau, tu coupes le gateau en 100 parts, tu les donnes a la personne a qui tu as achetĂ© les ingredients, et tu donnes les miettes qui restent dans l’assiette a toutes les autres personnes que tu connais ! Et si t’en veux plus, tu donnes de l’argent a celui a qui tu as donnĂ© le gateau pour qu’il t’en vende une part (qu’il aura recoupĂ© en 100 avant de te la revendre evidemment).
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Et une fois lu les commentaires ironiques ou ceux Ă©crits par des gens qui nây comprennent absolument rien, nâhĂ©sitez pas Ă allez consulter la chaĂźne « Heu?reka » sur YouTube, qui explique trĂšs bien tous ces concepts.
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S’il est au chocolat, le gĂąteau, ça vaut le coup !
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Alors j’ai assistĂ© a la conversation, et aidĂ© a expliquer Ă notre chĂšre Bon le principe des actions.
à posteriori, penser a du gùteau aurait été plus sympa. -
J’Ă©tais Ă la Fac, juste dans l’axe d’un rayon de soleil qui rĂ©chauffait mes os… et le prof d’Ă©co nous sort une des dĂ©finitions du “marchĂ©” : «Un marchĂ© comprend 4 acteurs rationnels principaux : les clients, les producteurs, les distributeurs et les rĂ©gulateurs»
Je suis sorti de mon assoupissement j’ai levĂ© le bras, et quand il ma vu, je lui ai dit “rationnels?”
Il m’a confirmĂ©
J’ai Ă©clatĂ© de rire, et je me suis fait sortir du cours -
The cake is a lie.
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Sauve une vie, brule un trader.
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L’invention des marchĂ©s boursiers remonte aux fondations de la civilisation, quand on a commencĂ© Ă cultiver des champs au lieu (ou en plus) de chasser et de cueillir (ce qui est en pratique une source peu fiable de nourriture).
Les paysans vendaient leur production Ă l’avance, Ă un prix convenu en fonction des offres/demandes et des prĂ©visions, de sorte que les villes pouvaient essayer de panifier l’alimentation des citoyens.
Petit Ă petit, les marchĂ©s ont pris de l’ampleur et d’autres types de produits s’y sont Ă©changĂ©, y compris des dettes et des parts de sociĂ©tĂ©s. Et enfin, des produits de plus en plus complexes construits Ă partir d’autres produits (indices, produits Ă effets, assurances, futurs, etc.)
Un marchĂ© boursier, en gros, c’est juste un gros marchĂ© oĂč des vendeurs et des acheteurs s’Ă©changent des produits en tous genre.
PS: Les gens qui parlent de “valeur rĂ©elle” et autre, rien n’a de valeur “rĂ©elle”, toute valeur est forcĂ©ment subjective. Quand vous parlez de “coĂ»t” des matiĂšres premiĂšres, vous ne faites que dĂ©caler le problĂšme. Comment dĂ©terminez-vous la valeur de ces matiĂšres? Au final, la valeur la moins abstraite, ce serait le temps humain total nĂ©cessaire Ă l’obtention du produit, mais lĂ encore, ça varie en fonction de l’humain qui fait le job, de l’endroit, du moment, de la mĂ©tĂ©o, de pleins de trucs alĂ©atoires, etc.
DĂšs le moment oĂč vous achetez un truc en vous disant qu’il va prendre ou perdre de la valeur, vous faites exactement la mĂȘme chose. Typiquement, jamais rencontrĂ© quelqu’un qui vende sa maison au “prix coĂ»tant”, y compris les gars qui Ă cĂŽtĂ© critiquent la bourse… alors que c’est EXACTEMENT pareil.
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Dans l’action, j’ai marchĂ©..
C’est un trĂšs beau gĂąteau
