Favoris de LK-sama
Paul : Ah tiens, moment distrayant : jâai retrouvĂ© un casque de chantier tout Ă lâheure.
Paul : Tu savais quâil yâavait une date de pĂ©remption sur ces trucs ?
Blinght : Ah bon ? Merde, du coup faut que je regarde ça pour mes équipes !
Paul : Enfin, une durĂ©e dâutilisation limitĂ©e et aprĂšs la protection nâest plus garantie.
Paul : Donc tâes plus couvert par les assurances et tout le bordel.
Blinght : Tu fais bien de me le dire, jâai jamais fait gaffe. Du coup tu le jettes ?
Paul : Normalement oui.
Paul : Mais jâai mis en place un jeu pour ĂȘtre sĂ»r que les gars surveillent les dates.
Paul : On nâen a pas beaucoup alors quand yâen a un de pĂ©rimĂ© (3-5 ans de vie) on me le ramĂšne et je lance le jeuâŠ
Blinght : Qui consiste en ?
Paul : Je mets en place le casque sur un support avec une masse à cÎté.
Paul : Je les oblige à mettre leur équipement de sécu (casque, lunettes, gants, chaussures...)
Paul : Comme ça ils vĂ©rifient en mĂȘme temps si yâa dâautres pĂ©remptions sur leur matos.
Paul : 1 coup par personne, celui qui casse le casque a le reste de sa journée libre.
Blinght : Ouai mais les mecs font ça au lieu de bosser ?
Paul : Uniquement pendant les temps de pause du matin. Si il est pas achevé, ca continue le lendemain !
Paul : Faut les voir, tous en demi-cercle autour du mec Ă qui câest le tour.
Paul : Câest LE sujet de la semaine (oui, parce que je lâannonce une semaine avant).
Paul : Jâai mĂȘme un mec qui a dĂ©calĂ© ses congĂ©s pour participer (lâĂ©go des bourrins).
Paul : En bon joueur, je frappe le premier (pour amorcer le truc et parce quâaucune chance de one shot).
Blinght : Mais le truc il dégage en 3-4 coups, non ?
Paul : HĂ© non, justement câest ça qui est cool !
Paul : Un casque finalement ça tient super bien. Le mini quâon ait fait câest 7 coups...
Paul : (mais franchement les 7 qui sont passĂ©s dessus câĂ©tait des Conan Les Barbares qui se sont gourĂ©s de siĂšcle, Ă©poque et carriĂšre).
Paul : Le maxi câest un casque que personne a pĂ©tĂ© (yâen a un qui lâa rĂ©cupĂ©rĂ© et fait un trophĂ©e « plus rĂ©sistant que toute la boite ») !
Paul : Du coup les mecs ils inscrivent leurs noms et je fais la main innocente pour tirer lâordre de passage.
Paul : Bon, câest des vrais gamins qui se mesurent la bite et ça se charrie Ă mort.
Paul : Mais au final ça renforce la cohĂ©sion de groupe et yâa un sujet de discussion sympa !
Blinght : Et ton patron il accepte ça ?
Paul : Il est en 13e position de frappe⊠@Lorien_Angmar: Je viens de prendre un rdv pour me faire installer la fibre. Ăa me rappelle que la derniĂšre fois que j'ai reçu un technicien pour la fibre, il m'est arrivĂ©e une histoire qui rĂ©sume Ă elle-seule l'inutilitĂ© de ma vie.
@Lorien_Angmar: J'avais 19 ans. J'étais jeune et belle (non), et heureuse d'avoir la fibre chez moi. J'accueille le technicien, je vous passe les détails, bref. Il part chercher un truc dans sa voiture. Je laisse la porte de l'appart grande ouverte pour qu'il puisse circuler comme il veut.
@Lorien_Angmar: Le mec revient, et là SURPRISE : il est pas tout seul. Un mec le suit, un grand black, qui enlÚve ses chaussures avant d'entrer dans mon appart. Comme le technicien ne disait rien, je me suis dit que c'était un collÚgue à lui et je le laisse rentrer.
@Lorien_Angmar: (Vous le sentez là , que c'était une gigantesque erreur ?)
@Lorien_Angmar: Le technicien repart dans ma chambre faire son installation, et son collĂšgue chelou restait dans le couloir Ă me regarder. Sans rien dire. Du coup je disais rien non plus. Mais je commençais Ă me demander pourquoi y'avait besoin d'ĂȘtre deux pour rien foutre.
@Lorien_Angmar: Et lĂ , le mec parle enfin. D'une voix toute douce, il me lĂąche : "Tu pourrais me faire un thĂ© ? Il me faut du thĂ© lĂ ." Il avait l'air totalement dĂ©foncĂ©. Je bloque un peu, et il me lĂąche : "Ou une pipe hein, si c'est possible." Moi: DU THĂ C'EST BIEN DU THĂ JE VAIS FAIRE DU THĂ.
@Lorien_Angmar: Donc là , je pars faire chauffer une casserole pour le thé, avec des yeux encore plus méfiants que Pouletto. Me demandez pas pourquoi je l'ai fait, j'étais démunie. Y'avait Bob Marley pieds nus dans mon couloir qui voulait du thé, alors j'ai fait du thé.
@Lorien_Angmar: ET Là MEILLEUR MOMENT DE MA VIE. Le technicien sort de ma chambre en me disant : "J'ai bientÎt fini". Il voit le gars chelou assis dans ma cuisine avec son thé, mon air paniqué, il me prend à part, et il me dit : "Mais il est étrange votre ami, vous avez besoin d'aide ?"
@Lorien_Angmar: COMMENT ĂA "MON" AMI ?! (Je suis en train de rigoler nerveusement en l'Ă©crivant mais Ă ce moment lĂ je rigolais pas du tout)
@Lorien_Angmar: Et je lui fais : "Mais... Je croyais qu'il était avec vous". Le technicien me dit non, et là on se retourne tous les deux vers le gars en mode : "Si il est pas à vous ni à moi, QUE FAIT CET HOMME DANS CETTE CUISINE ?"
@Lorien_Angmar: Le technicien me dit : "Bon je vais appeler la police dans le salon, et vous allez lui parler en attendant, pour pas qu'il réagisse mal." Je prends mes balls à deux main, j'y vais, il était toujours en détente totale avec son thé. Je lui demande ce qu'il fait là .
@Lorien_Angmar: Le gars m'explique en environ 5min vu le niveau de défonce : "Bah j'ai frappé à toutes les portes, mais personne voulait m'ouvrir, et puis j'ai vu votre porte ouverte et vous m'avez laissé rentrer." J'étais donc tombé sur Boucle d'or, version creepy.
@Lorien_Angmar: Sachez que le meilleur moment est Ă venir. Je lui demande ce qu'il fait dans le quartier, et il me dit en toute dĂ©contraction : "Je traĂźne autour des universitĂ©s, pour vendre ma came, c'est hyper rentable. Des fois je trouve mĂȘme des filles qui font le job"
@Lorien_Angmar: Les filles qui font le job : "des meufs qu'il fait prostituer." Avec le technicien qui m'avait rejoint aprĂšs son appel, on Ă©tait lĂ : "Ah oui, intĂ©ressant". Y'A UN GARS QUI RENTRE CHEZ MOI ET C'EST LE DODO LA SAUMURE DU QUARTIER VERSION DĂFONCĂ. C'est ça, ma vie.
@Lorien_Angmar: Et lĂ , les flics rappellent mon technicien, ils sont en bas de mon immeuble. Le technicien me fait un signe de tĂȘte, je comprends. Je dis au gars : "Venez on descend, on va vous raccompagner, vous avez l'air fatiguĂ©." Le gars remet ses chaussures et nous suit. NORMAL. DĂTENTE.
@Lorien_Angmar: J'arrive en bas, les flics nous attendent, je sors en courant et je hurle : "IL EST DANS LE HALL, FAITES UN TRUC, ARRETEZ LE, C'EST UN MALADE" Le self-control, c'est moi. Et lĂ , je me mets Ă pleurer, pour couronner le tout.
@Lorien_Angmar: Les flics vont voir le gars, le technicien leur explique la situation, ils l'embarquent sans poser de questions (vous allez comprendre aprĂšs, c'est magique). Et les flics commencent Ă m'interroger. Enfin ils essayent, les pauvres.
@Lorien_Angmar: Je pleurais toutes les larmes de mon corps, impossible de m'arrĂȘter. Les flics Ă©taient inquiets : "Il vous a agressĂ©e ? ViolĂ©e ? Il vous a demandĂ© de faire des choses ?" Moi : DU THĂ ! *pleure de plus belle*
@Lorien_Angmar: Et lĂ , un flic me dit cette phrase magique : "Vous pleurez parce qu'il vous a demandĂ© de faire du thĂ© ?" BAH OUI CONNARD, Y'A UN INCONNU QUI RENTRE CHEZ MOI, JE PENSAIS QUE C'ĂTAIT UN TECHNICIEN, C'ĂTAIT UN PROXENETE DEFONCĂ MAIS JE PLEURE PARCE QUE JE PRĂFĂRE LE CAFĂ.
@Lorien_Angmar: Le technicien qui Ă©tait restĂ© (le saint homme) vient Ă ma rescousse en leur disant : "Bah c'est normal qu'elle soit choquĂ©e quand mĂȘme." Et le flic me dit : "Je comprends. En plus on le connaĂźt, ça faisait un moment qu'on cherchait Ă l'arrĂȘter, mais on avait du mal Ă le coincer."
@Lorien_Angmar: C'est pour ça qu'ils l'ont embarqué directement. Et là , on va faire une parenthÚse, mais si j'étais un proxénÚte, et que je m'étais fait coincer par hasard dans un moment de défonce parce qu'une connasse laisse sa porte ouverte, j'aurais eu le seum.
@Lorien_Angmar: Voilà . En vrai j'en rigole avec vous, mais pendant des mois j'ai eu peur de rentrer, et de retrouver le gars devant chez moi qui m'attendait pour se venger. C'est jamais arrivé, et maintenant osef j'ai déménagé.
@Lorien_Angmar: Tout ça pour vous dire que si lundi prochain, le technicien se pointe avec un pote, il a intĂ©rĂȘt Ă me prĂ©senter un extrait de son casier judiciaire avant de rentrer chez moi. VoilĂ . C'Ă©tait l'histoire de ma vie. <emel> grosse dĂ©ception today au boulot
<sha> ?
<emel> j't'avais dit que la semaine derniĂšre y'a eu un incendie au boulot ?
<sha> yep
<emel> l'alarme s'est déclenchée y'avait un incendie à l'étage, tout le monde se précipite dehors en attendant les pompiers
<emel> y'avait le feu partout, de la fumée bien noire, bref un beau foutoir
<emel> et genre 10 min aprĂšs que tout le monde soit sorti, on voit Max qui sort en toussant, recouvert de suie
<emel> on lui d'mande qu'est ce qu'il foutait encore dedans et il nous répond "j'ai vérifié, il ne reste plus personne !"
<emel> le mec, un vrai héros
<sha> j'avoue, y'en a peu qui l'auraient fait !
<emel> et là pendant une semaine, on l'appelait le héros dans la boite
<emel> la meuf de la compta lui a mĂȘme fait un gĂąteau stp !
<emel> et il a fini par se sentir gĂȘnĂ©, Ă tel point qu'il est venu m'avouer Ă demi mot "j'suis dĂ©solĂ© j'ai mito, j'Ă©tais pas en train de chercher des gens, c'est juste que j'Ă©tais coincĂ© aux chiottes en train d'chier et j'ai pas pu sortir avant tellement j'avais mal au bide..."
<sha> xD
<emel> j'te raconte pas laggle que j'ai fait xD <Karin> Bon et sinon, ça va, toi ?
<Chatodo> J'ai fais de la mousse au chocolat aujourd'hui, et du coup, comme je suis super douée en calcul mental, au lieu d'en faire pour 2 j'en ai fait pour 8. Hé hé. =D
<Chatodo> Du coup, j'ai été obligée de me dévouer, que dis-je, me dévouer, me SACRIFIER !
<Karin> J'ai hĂąte...
<Chatodo> Mon poids, mon foie et moi mĂȘme sommes partis en croisade contre la terrible engeance d'une tablette de chocolat et (accroche toi bien) une boite de 6 Ćufs bios !
<Chatodo> Nous nous bùtßmes sans relùche durant des heures, dans l'honneur et la théobromine.
<Chatodo> Nous faillßmes mourir nombre de fois sous les assauts répétés du cholestérol et des graisses saturées, mais si ç'avait été le cas, ç'aurait été cuillÚre au poing !
<Chatodo> Oui, Madame ! CuillĂšre au poing, nos armures couvertes de l'albumine de nos ennemis, nous serions morts en martyrs.
<Karin> xD
<Chatodo> Mais, ho grĂące! Le ciel nous fĂźt une faveur.
<Chatodo> AprÚs des heures de combat acharné, levant enfin nos visiÚre poisseuses, nous n'en crûmes point nos globes oculaires :
<Chatodo> Plus une trace du monstre, nous l'avions terrassé.
<Chatodo> Et nous en sortions en vie. En vie !
<Chatodo> Nous rentrĂąmes chez nous sous les hourras et les regards d'admiration de...
<Karin> ?
<Chatodo> De... de mon évier, plein à raz bord, une fois de plus. ><
<Karin> Haha excellent ! Courage.