Favoris de Gamercompulsif
<Moi> Je t'explique, à la Sécu, ils m'ont renvoyé mon dossier complet par la poste parce qu'il manquait un document.
<Moi> En courrier tarif lent, ça a pris 13 jours. Je les ai eu au téléphone dans l'intervale, eux-même se sont dit que le dossier avait été perdu (avec tout dans l'enveloppe : bulletin de salaire, photocopie des passeports, RIB... bref tout ce qu'il faut à un malin pour falsifier une identité).
<Moi> Mais en vrai, il n'était pas perdu, ouf.
<Moi> J'apporte le papier qui manque, et je fais un cours magistral sur cette technologie récente qu'on appelle e-mail, inventé en 1972, et qui permet de demander un papier manquant, et du fait que j'aurais pu scanner leur papier et le renvoyer en moins de 10 minutes, au lieu de 10 jours.
<Moi> La fille au guichet m'explique patiemment que beaucoup de personnes n'ont pas d'ordi. Puis elle ajoute toute fière que quand j'aurais ouvert mon compte, je pourrais aller sur ameli.fr et gérer en ligne.
<Moi> Attention, c'est là qu'c'est drôle : je réponds que je n'ai pas encore reçu mon identifiant, et elle : "Normal, on vous l'envoie sous dix jours par la poste !" Et là elle bloque, et j'ai eu l'impression de voir comme un déclic dans ses yeux.
<Paul> Tu auras au moins convaincu une personne... <Hugo> Salut !
<Hugo> Bon, alors, j'ai quelque chose d'important à te dire. Ça fait longtemps que j'y pense, longtemps que ça me tracasse, et aujourd'hui seulement je tente ma chance. Dès le premier jour, quand je t'ai vu, j'ai su qu'on s'entendrait bien, qu'on serait de bons amis. Mais là, je ne ressens plus la même sensation avec toi. Maintenant, je pense que je ne veux plus que tu soies une simple amie.
<Hugo> J'y ai longuement pensé, je me demandais si c'est une bonne idée, j'ai voulu y renoncer, mais je ne peux pas. Je ne veux pas. Je ne peux pas vivre sans ce besoin qui me hante obstinément depuis maintenant plusieurs mois, que j'ai vécu comme de longues années.
<Hugo> Durant ces mois, j'étais ailleurs. Je ne pensais plus qu'à ça, je ne rêvais plus qu'à ça, et je sais que je ne pourrais probablement plus vivre, si je ne peux avoir ce qui m'obstine depuis tant.
<Hugo> Donc cette fois, je me lance. Je sais que c'est un risque énorme, qui va probablement changer ma vie selon ta décision, mais je ne peux plus le cacher, le garder pour moi. Il fallait qu'un jour, je te le dise. Donc voilà, Julie, je t'aime.
<Julie> Ok.