Favoris de Essaion75
Chris : dis, t'as vu la vidéo du mec qui nettoie un disque vinyle avec de la colle à bois ?
Seb : ouep, pas mal, fallait oser
Chris : fallait surtout oser faire pareil
Seb : moi je peux pas, j'ai pas de vinyles
Chris : moi j'ai ma collec des Beatles
Chris : mon gamin a voulu essayer, il a prit le disque le plus sale, donc le plus vieux, donc le plus collector
Seb : alors, ça a marché ?
Chris : avec de la colle à bois ça aurait pu... mais avec de la colle pvc pour la plomberie, ça marche moins bien...
Seb : non ??!! :D
Chris : sisi, il m'a ruiné un disque. La colle et le disque ne font qu'un
Chris : il m'a même dit qu'il a eu un doute, quand il a vu que la colle n'était pas blanche comme sur la vidéo... Pizewizewi: Ça y est, c'est foutu, moi le dernier bastion de dignité de cette maison, je suis grillé dans le quartier
Rogu: Vazy fais-moi rêver...
Pizewizewi: Tu sais que j'adore mes petits gâteaux au sésame. Genre, j'aime VRAIMENT ça
Rogu: Fais-moi rêver j'ai dit
Pizewizewi: J'y viens. Bref, j'en bouffe tellement que tous mes proches savent que c'est limite obsessionnel, même qu'avec le frangin on appelle ça "ma drogue"
Pizewizewi: (C'est aussi parce qu'aucun de nous deux n'est jamais foutu de prononcer correctement le nom mébon)
Pizewizewi: Donc tout à l'heure je sors, mon frère me demande où je vais et je dis naturellement que je pars chercher ma drogue au coop
Pizewizewi: Et voilà que je croise la voisine...
Rogu: La tarée ou la vielle ?
Pizewizewi: La vieille. Qui soupçonne déjà mon frère d'être un dangereux islamiste depuis qu'il a la barbe.
Rogu: Le modele d'avant-guerre quoi
Pizewizewi: Ouais. Si tu lui dis le lundi que t'es allé en Allemagne avec le comité de jumelage, le mercredi tout le quartier a entendu dire que ton papy était collabo, et le vendredi que ta mamy a été tondue pour avoir couché avec les allemands, bref le putain de mirador de quartier increvable qui déteste tout le monde
Rogu: en même temps si ton frère avait pas touché à ses nains de jardin aussi
Pizewizewi: c''est pas la question. Je la croise donc, en train de promener la saucisse pelée qui lui sert de clebs
Pizewizewi: Et elle me demande toute gentille où je vais comme ça, alors qu'il est déjà tard et moi, si con et toujours sur ma lancée... "J'vais acheter ma drogue, au coin de la rue !"
Pizewizewi: J'veux mouriiiir.....
Rogu: On est lundi non ?
Pizewizewi: Euh ouais et ?
Rogu: Ah bah nickel. Mercredi tout le quartier sait que tu te drogue et vendredi t'as les flics qui sonnent à la porte o/ Anathème : J'admire la vivacité tudesque de ton intelligence. Sincèrement, je ne pensais pas que ma soeur ferait conquête d'un esprit si lumineux !
Jojo l'asticot : Merci beaucoup !
Jojo l'asticot : (Tu sais, t'es pas obligé de chercher à chaque fois des phrases bizarres pour faire un compliment... Sois simple, bordel ! Je ne vois pas à quoi ça sert d'utiliser toujours des tournures et des mots bizarres...)
Anathème : Tu n'as pas idée des plaisirs que permet de goûter une affectation de recherche dans l'expression !
Jojo l'asticot : C'est le moins qu'on peut dire xD
Anathème : Tiens, je vais te donner un exemple :
Anathème : Récemment, je suis convoqué par ma supérieure qui, mécontente de l'immoralité relative d'une de mes dernières initiatives, souhaitait m'accabler, comme c'est d'usage, d'un pénible sermon. Le prêche achevé, elle s'enquiert de mon sentiment, évalue ma bonne réceptivité. Je lui réponds : "Je vous avoue que je n'avais pas vu alors la chose sous cet angle. Vraiment, il y a, dans votre manière de voir, une lucidité, une finesse, un tour d'esprit, un je ne sais quoi de stercoraire enfin qui n'appartiennent qu'à vous, et il faudrait que je fusse bien borné dans mes opinions pour ne pas donner tout leur prix à vos remarques."
Anathème : Ce sur quoi elle se montre très contente de ma réponse, flattée de me voir reconnaître si facilement mes torts et ses raisons.
Jojo l'asticot : Ouais, en gros, bien parler ça te sert à faire de la lèche élégament et ici à flatter l'égo de tes supérieurs pour te sortir des situations périlleuses. Je trouve ça d'un intérêt un peu limite quand même.
Anathème : Tu n'y es pas tout à fait. Tu es tombé dans le même piège qu'elle !
Jojo l'asticot : Comment ça ? o_O
Anathème : En réalité, ce que je lui ai dit est simple et se comprendrait facilement si le qualificatif "stercoraire" ne se trouvait planté en plein milieu de la phrase ; c'est pourtant autour de lui que s'articule le sens de mon propos. Or, cet adjectif que ni elle ni toi n'avez compris signifie quelque chose comme "c'est de la merde". Seulement, la tournure de l'ensemble, joint à l'orgueil, qui refuse de laisser percer l'ignorance et préfère deviner que chercher ou demander, lui ont fait croire que je lui adressais une réponse flatteuse. Pour résumer : je faute, on me sermonne bêtement, ce n'est pas de mon goût, je le dis, on m'en remercie et me quitte plus content de moi que jamais.
Anathème : Alors, tu vois !
Jojo l'asticot : !!!
Jojo l'asticot : Ha ha ! t'es un p'tit con en fait !
Anathème : Connais-tu beaucoup de gens capable de faire payer leurs insultes par des remerciements ? En tout cas, je peux te l'assurer : ça défoule de jeter ce genre de chose à la face de son supérieur, quand bien même on en est pas compris ! D'ailleurs, ce n'est possible qu'à cette condition le plus souvent.
Jojo l'asticot : C'est fourbe, mais c'est vrai que ça doit faire du bien !
Jojo l'asticot : Chapeau mec !
Jojo l'asticot : ...
Jojo l'asticot : Dis voir, tu me mets un doute du coup...
Jojo l'asticot : Tu voulais dire quoi tout à l'heure, avec la "vivacité tudesque" de mon intelligence ???
Anathème : Que je te trouve super lourd, même pour le copain de ma soeur...
Jojo l'asticot : Putain ! Mais t'es vraiment un gros connard de merde ! Jules : Je comptais te le dire en face, mais comme tu peux pas me voir avant la semaine prochaine....
Eva : Oui ?
Jules : Je suis désolé, vraiment, je m'en veux, t'es une fille géniale, t'es magnifique, t'es trop cool, mes potes t'adorent.
Eva : ok... Mais ?
Jules : Mais j'en peux plus, on est ensemble en permanence, tu m'etouffes, je peux meme pas voir mes potes sans que tu t'incrustes, ca me pèse, faut que tu comprennes que j'ai besoin de temps entre mecs.
Eva : ok.
Jules : ok ??? C'es tout Ok??
Eva : Bah ouai c'est pas un problème, je peux dire non à chaque fois que les gars m'invitent.
Jules : attends, comment ça ils t'invitent ?
Eva : Bah oui ils m'invitent.
Jules : Donc a chaque fois que tu apparait aux soirees/bars/cine, c'est parcequ'ils t'invitent ?!
Eva : J'allais pas me ramener comme ça non plus... generalement, Tom me tel.
Jules : Tom, le tom qui vient d'appeler pour dire qu'il a plus de tix pour moi pour le concert de ce soir ?
Eva : Ah tu viens pas ?
Jules : Parce que toi tu y vas...?
Eva : Ah...euh... bah oui, il semblerait que tom m'ai refilé son dernier ticket.
Jules : ... Traitresse.
Eva : Ah... Et tu viens a la soirée de samedi ?
Jules : Quelle soiree ?!!
Eva : merde. XIV: C'est l'histoire du frère Michel !
XIV: La tante de mon homme est graphiste est depuis des années elle travaille avec une abbaye, elle fait les panneaux pour les visites, les explications ou les évènements
XIV: Comme ça fait des années qu'elle travaille avec eux, elle les connait pas mal et notamment elle travaille avec le frère Michel, aujourd'hui, le frère Michel a un peu plus de 70 ans et il est entré dans les ordre un peu avant ses 40 ans je crois .
XIV: Il y a genre 3 ou 4 ans, la tante de mon copain s'est mariée, à 55 ans passé
XIV: Quelques mois après ce mariage elle a un rendez vous à l'abbaye et là, le frère Michel lui explique que c'est le dernier projet sur lequel ils travailleront ensemble
Magus: "parce que après je vais mourir"
XIV: Il lui raconte qu'il est né dans un village bourguignon et que adolescent, il était assez amoureux de Francette (je crois), une fille du village. Cette amourette était pas vu d'un très bon oeil et puis Michel a du partir faire son service militaire.
XIV: A son retour, Francette était encore là et ils tombent définitivement amoureux mais les deux familles s'opposent formellement au mariage.
Magnesium: Ah yes les bonnes vieilles rumeurs de village
XIV: Francette est envoyé loin et Michel monte à la capitale faire ses études
XIV: Il mène sa petite vie pendant une vingtaine d'année, je crois même qu'il a été marié et finit par rentrer dans les ordres.
Magus: Comment que ça doit piquer ça comme divorce. "Chérie, je te quitte et je vais devenir moine."
XIV: Sauf que voilà, l'histoire de cette femme qui, à presque 60 ans trouve l'homme de sa vie et l'épouse lui redonne de l'espoir et de la motivation.
XIV: Remonté à Paris pour un séminaire, il revoie quelques amis et tente d'avoir des nouvelles de Francette.
XIV: Quelques semaines après son passage, un de ses amis le recontacte et lui apprend que Francette est encore en vie, elle est veuve, habite à Paris et est d'accord pour reprendre contacte avec lui
XIV: S'en suit une relation épistolaire de quelques mois
XIV: mais là ça y est, ils ont pris leur décision, cet été, Michel quitte les ordres et va enfin vivre sa vie avec Francette !