Favoris de Dyzing
Messie10 : Salut tout le monde, j'ai un ptit problème à vous faire part
Messie10 : Je suis en cité u et il ya une voisine qui m'intéresse beaucoup, mais je sais pas comment l'aborder...
Messie10 : Je suis coincé...
Susje : Bah, engage la conversation, cherche à maintenir le contact ;)
Mot-lière : "Bonjour, tu t'appelle comment ?... Ah, c'est un joli nom, MOI C4EST Bidule, je suis dans la chambre 307 ?... Et sinon, tu es dans quel UFR ?..." ;)
Susje : Un peu trop direct non ?
Niktoit : Tu lui di quel es mignone
Mot-lière : Beuh non ;)
Mot-lière : Mouais, ça par contre ça peut moins marcher !
Niktoit : g pécho plein de fois comme ça !
Susje : Euh...
Neige-Blanche : Comment aborder les gens en général ... J'ai l'impression que c'est le pb de bcp de monde.
Neige-Blanche : Moi je suis une ancienne timide.
Neige-Blanche : J'étais la timide qui ne parle pas, qui n'a rien à dire, qui N'OSE PAS.
Neige-Blanche : Ensuite j'ai un peu travaillé dans des boutiques entant que vendeuse, j'ai été hôtesse d'accueil.
Neige-Blanche : + 1000 pour le décoinçage, j'avoues.
Neige-Blanche : Mais en entreprise, je persistais à être timide, réservée.
Neige-Blanche : Les gens étaient plus intelligents que moi, avaient plus de choses à dire, et de surcroit des choses plus intéressantes.
Neige-Blanche : Seulement voila. Un jour, je me suis rendue compte que ces gens intéressants s'appuyaient beaucoup sur moi pour se faire valoir.
Neige-Blanche : Que j'étais de plus en plus en position de "Dindon de la farce" que ces gens étaient un peu cons, quand même.
Neige-Blanche : Qu'en analysant bien leurs discours, j'avais des idées aussi valables que les leurs.
Neige-Blanche : Puis un jour, la boutade de trop.
Neige-Blanche : Mon boss très intelligent annonce à la cantonade que le rouge de mon chemisier ne va pas avec le rouge de mon rouge à lèvres.
Neige-Blanche : Il ne riait pas.
Neige-Blanche : Moi non plus.
Neige-Blanche : J'ai donc placer que je m'en lavais les mains, le coeur timide et battant.
Neige-Blanche : Puis, j'ai de plus en plus dit le fond de ma pensée, donner mon avis très souvent contraire sur les travaux en cours.
Neige-Blanche : Je n'étais plus la gentille collègue timide mais la collègue au fort tempérament, celle qui fait Fuck.
Neige-Blanche : Ca s'est généralisé au reste de ma vie, et depuis ça va.
Neige-Blanche : J'ai envie de m'intégrer ? Je m'intègre partout.
Neige-Blanche : Je ne suis culturellement pas au niveau de mes interlocuteurs ? Je m'intéresse à eux et apprends d'eux.
Neige-Blanche : Le niveau de mon voisin est au ras des pâquerettes ? Je le suis.
Neige-Blanche : J'ai eu affaire il y a 15 jours à un groupe de personnes assez fermé, je n'étais pas motivée pour les aborder, mais j'ai fait l'effort de m'imposer dans la converse... "Cette plaquette là ? Ah oui elle est très bien élaborée !"
Neige-Blanche : Le regard franc mais pas insistant, le sourire, sont le début d'une intégration.
Neige-Blanche : En Amour c'est idem
Neige-Blanche : Pas besoin de grandes phrases pensées à l'avance
Neige-Blanche : Un sourire, un regard, un "Salut ça va ?" Et hop tu poursuis ton chemin sans attendre la réponse.
Neige-Blanche : Le lendemain, quand la personne te revoit, elle te dit Bonjour d'elle-même.
Neige-Blanche : Bon, je vous souhaite bonne soirée, je vais me faire une tisane, ça fait du bien de lâcher ça...
* Neige-Blanche has disconnect
Messie10 : ...
Messie10 : C'est ma nouvelle déesse <Reno> Tu sais Alice, je ne pensais pas que le mot amour puisse avoir un sens, puis je t'ai rencontré, tu étais là, debout assez timide avec cette sorte de lueur dans les yeux. Les cheveux courts qui volaient au vent, et je me suis pincé une bonne dizaine de fois pour m'assurer de ne pas rêver, et le bonheur arriva jusqu'à mon cœur lorsque le prof te plaça à mes côtés. Ton parfum, tes sourires, tes mots, tout semblait parfait à mes yeux comme ta personne. Et puis à cette soirée, nous nous sommes parlé, pour la première fois, et j'ai cru que les miracles pouvaient devenir vrais. J'ai appris à te connaître et le désir que j'éprouvais à ton égard n'en sortait que plus fort. Pauvre fou que je suis, alors que tu étais celle qui volait mon âme, tu as réussi à me la dérober. Plus que proche, plus que fou, plus qu'amoureux je suis entré modestement dans ta vie, et dans le simple but de t'égayer le quotidien je suis tombé dans ton ombre, ton souffle. Je vivais pour toi, presque pour toi et la douleur ne pas pouvoir t'avouer ces mots si ardents, ceux qui restent secret en face d'un ange tel que toi me hantaient. Je ne suis pas un homme parfait, je ne possédé pas assez de courage pour te le murmurer, mais je suis assez fort pour te l'écrire et me confesser à toi. Alice, ma douce, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais, au delà même de la mort.
<Alice> J'ai pas lu, trop long
<Alice> Abrège =/
<Reno> ... Elvea: Bon, ce que j'ai fait aujourd'hui réduit à néant tous les coups de p*te que vous avez pu faire dans votre vie.
Elvea: Un gamin, dans le tram, a décidé de me mordre l'avant-bras, assez fort pour me faire saigner, sous l'oeil bienveillant de sa mère, qui n'a ni réprimandé son sale gosse, ni présenté des excuses.
Elvea: Normalement, je me serais énervée, j'aurais insulté la mère, le gamin, leurs ancêtres et leur chat, mais aujourd'hui j'ai fait ça calmement.
Elvea: J'ai regardé la mère droit dans les yeux et avec un grand sourire, lui ai annoncé: "Vous feriez mieux de faire tester votre fils, je suis séropositive".
Elvea: Le regard choqué de la mère et des autres passagers était plus beau que ce que tous les mots pourraient décrire. Anathème : J'admire la vivacité tudesque de ton intelligence. Sincèrement, je ne pensais pas que ma soeur ferait conquête d'un esprit si lumineux !
Jojo l'asticot : Merci beaucoup !
Jojo l'asticot : (Tu sais, t'es pas obligé de chercher à chaque fois des phrases bizarres pour faire un compliment... Sois simple, bordel ! Je ne vois pas à quoi ça sert d'utiliser toujours des tournures et des mots bizarres...)
Anathème : Tu n'as pas idée des plaisirs que permet de goûter une affectation de recherche dans l'expression !
Jojo l'asticot : C'est le moins qu'on peut dire xD
Anathème : Tiens, je vais te donner un exemple :
Anathème : Récemment, je suis convoqué par ma supérieure qui, mécontente de l'immoralité relative d'une de mes dernières initiatives, souhaitait m'accabler, comme c'est d'usage, d'un pénible sermon. Le prêche achevé, elle s'enquiert de mon sentiment, évalue ma bonne réceptivité. Je lui réponds : "Je vous avoue que je n'avais pas vu alors la chose sous cet angle. Vraiment, il y a, dans votre manière de voir, une lucidité, une finesse, un tour d'esprit, un je ne sais quoi de stercoraire enfin qui n'appartiennent qu'à vous, et il faudrait que je fusse bien borné dans mes opinions pour ne pas donner tout leur prix à vos remarques."
Anathème : Ce sur quoi elle se montre très contente de ma réponse, flattée de me voir reconnaître si facilement mes torts et ses raisons.
Jojo l'asticot : Ouais, en gros, bien parler ça te sert à faire de la lèche élégament et ici à flatter l'égo de tes supérieurs pour te sortir des situations périlleuses. Je trouve ça d'un intérêt un peu limite quand même.
Anathème : Tu n'y es pas tout à fait. Tu es tombé dans le même piège qu'elle !
Jojo l'asticot : Comment ça ? o_O
Anathème : En réalité, ce que je lui ai dit est simple et se comprendrait facilement si le qualificatif "stercoraire" ne se trouvait planté en plein milieu de la phrase ; c'est pourtant autour de lui que s'articule le sens de mon propos. Or, cet adjectif que ni elle ni toi n'avez compris signifie quelque chose comme "c'est de la merde". Seulement, la tournure de l'ensemble, joint à l'orgueil, qui refuse de laisser percer l'ignorance et préfère deviner que chercher ou demander, lui ont fait croire que je lui adressais une réponse flatteuse. Pour résumer : je faute, on me sermonne bêtement, ce n'est pas de mon goût, je le dis, on m'en remercie et me quitte plus content de moi que jamais.
Anathème : Alors, tu vois !
Jojo l'asticot : !!!
Jojo l'asticot : Ha ha ! t'es un p'tit con en fait !
Anathème : Connais-tu beaucoup de gens capable de faire payer leurs insultes par des remerciements ? En tout cas, je peux te l'assurer : ça défoule de jeter ce genre de chose à la face de son supérieur, quand bien même on en est pas compris ! D'ailleurs, ce n'est possible qu'à cette condition le plus souvent.
Jojo l'asticot : C'est fourbe, mais c'est vrai que ça doit faire du bien !
Jojo l'asticot : Chapeau mec !
Jojo l'asticot : ...
Jojo l'asticot : Dis voir, tu me mets un doute du coup...
Jojo l'asticot : Tu voulais dire quoi tout à l'heure, avec la "vivacité tudesque" de mon intelligence ???
Anathème : Que je te trouve super lourd, même pour le copain de ma soeur...
Jojo l'asticot : Putain ! Mais t'es vraiment un gros connard de merde !